L'histoire du peuplement du Département de Didiévi se confond avec celles de toutes les régions du centre. Le peuple du Département de Didiévi est composé de deux tribus (N'gban et N'zipris). Son origine n'est autre que celle du peuple Baoulé qui serait venu du Ghana avec la Reine ABLA Pokou.
Conduits par KOUAME AKAFFOU et sa soeur SOMELA ALLE, l'histoire nous dit que les ancêtres des N'zipris et de N'gan se sont d'abord installés sur le site actuel des villages de KROU- OKOUKRO et ASSANKRO, puis ont progressé à GBODO KLOFOUIN, l'actuel village d'Ahougnanou pour s'établir définitivement à ALUI-NGUESSANKRO devenu par la suite Didiévi, la déformation de "IDJEWI" ce qui signifie cure-dent amer en baoulé.
La version la plus plausible est que l'appellation de Didiévi, ville issue du regroupement des villages de Allui-Nguessankro et N'dunia, serait la déformation phonétique en langue locale de "DIDIERVILLE", le quartier de DIDIER, un exploitant forestier installé entre les deux villages en 1893.
Avec l'évolution du temps, la ville gardera le nom de Didiévi.
La circonscription de Didiévi, avant d'être administrée par le premierCommandant civil en 1962, a été pendant dix ans un poste militaire à la tête duquel se sont succédé des autorités militaire.
Le poste militaire était tenu dans le village de NGODJOKOFFIKRO (KOUAME-AKAFFOUKRO) situé à 1.5km du chef lieu actuel de la préfecture Didiévi, à la suite de l'extinction du commandement militaire, fut rattachée à la subdivision administrative de Tiébissou qui assura la tutelle jusqu'en 1961.
